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Lettre d’opinion – Nous avons déjà vu tout ça.

Depuis cinquante ans, le narratif sur le contrôle des armes à feu est devenu très familier. Certains fous violents se défoulent sur les autres en commettant une atrocité. Les gens veulent empêcher que cela se reproduise, mais au lieu de s’attaquer à la cause profonde du problème, les gouvernements tentent de s’en prendre à l’objet – du moins, quand l’objet est une arme à feu. Le schéma se poursuit, les médias demandent aux propriétaires d’armes à feu et aux dirigeants des groupes d’armes à feu de commenter un incident auquel ils ne sont nullement liés, sauf qu’ils sont maintenant obligés de justifier leurs activités pacifiques que sont le tir sportif, la collection, la chasse et la défense personnelle – avec la menace de voir leurs biens confisqués et la fin de ces activités. La réaction à une mesure législative bien-pensante attaquant le droit aux armes à feu est prévisible : les propriétaires d’armes à feu s’organisent politiquement et ils ripostent. Comme ce sont généralement des gens qui ont des ressources et du temps libre, ce qui leur donne la liberté de réaliser des activités coûteuses comme la possession d’armes à feu et le tir sportif, ils mettent leur temps et leurs ressources à profit.

La prochaine étape est celle où les dirigeants de groupes d’armes à feu sont traités de racistes et d’extrémistes, ou associés aux sombres éminences appelées le « lobby des armes », qui est aussi faussement accusé d’être dirigé par des intérêts insensibles aux États-Unis. La députée libérale Pam Damoff, dans l’une de ses habituelles déclarations loufoques, a même dit que « les propriétaires d’armes à feu sont respectueux des lois jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus ». La vérité qui dérange certains est que la possession et l’utilisation d’armes à feu sont une solide tradition au Canada, comptant beaucoup plus de participants que le hockey. Les gens qui possèdent des armes à feu ont de nombreuses raisons de le faire, et très peu d’entre eux vont y renoncer pour des raisons qui n’empêcheront pas la prochaine fusillade meurtrière.

Les lois sur le contrôle des armes à feu qui obligent les propriétaires à se procurer des permis et à se soumettre à des vérifications quotidiennes, qui exigent l’enregistrement des armes et qui classifient les armes, les chargeurs et les accessoires dans des catégories visant à empêcher et à limiter leur utilisation légale n’ont rien à voir avec la prévention de l’utilisation criminelle des armes à feu, l’atténuation des conséquences des armes à feu dans la perpétration d’actes criminels, ou la sécurité du Canada. En fait, elles ne font que diviser les Canadiens dans des camps politiques irréconciliables. Les deux camps recherchent essentiellement la sécurité, mais il existe des différences marquées à savoir si un tel objectif est réaliste et, dans l’affirmative, comment il peut être atteint. Cinquante années de lois sur le contrôle des armes à feu par des gouvernements successifs n’ont jamais changé le comportement des criminels.  Tout ce que le gouvernement libéral propose maintenant, ou ce que tout gouvernement a fait par le passé pour limiter l’accès légal aux armes à feu, ne fera qu’ajouter un coût considérable à la dette fédérale.

La fausse affirmation sur le contrôle des armes à feu est qu’il va empêcher le prochain fou furieux d’utiliser une arme pour faire du mal aux gens. Le contrôle des armes à feu n’a jamais permis de faire cela. Les propriétaires d’armes à feu savent que le contrôle n’assure pas la sécurité, au contraire. Nous savons très bien que le contrôle des armes à feu a toujours été une question de désarmement civil, présenté comme la prévention de la criminalité, et vendu au besoin pour atteindre une sécurité publique imaginaire. Si le gouvernement veut vraiment assurer la sécurité publique, il est temps de casser le moule et de commencer à remédier à cinquante années de contrôle des armes à feu coûteux et irresponsable.

L’Association canadienne des armes à feu est la principale et la plus efficace organisation nationale qui défend les intérêts des propriétaires et des utilisateurs d’armes à feu du Canada. La NFA est la plus grosse organisation nationale qui se bat pour les droits des utilisateurs d’armes à feu. La NFA est une ONG de l’ONU enregistrée ayant un statut consultatif au Conseil économique et social des Nations Unies.

Sheldon Clare, M.A.
Président, 250-981-1841 Sheldon@nfa.ca
Canada’s National Firearms Association (NFA)