Déclarations de la NFA face au Programme d’Action sur les SALW au BMS5
Monsieur le Président, je suis Sheldon Clare, le Président de l’Association Canadienne pour les Armes à feu (NFA). La NFA est la plus grande organisation de défense au Canada vouée à la promotion des droits et des libertés de tous les propriétaires et utilisateurs d’armes à feu responsables. Parce que les tentatives de l’ONU afin de réglementer les armes légères et de petit calibre sont mal orientées, les Canadiens sont préoccupés par le fait que l’ONU et les normes internationales de contrôle des armes légères (ISACS) du projet CASA (coordination des actions concernant les armes légères) auront un impact extrêmement préjudiciable sur la capacité d’un peuple libre à avoir accès à des armes à feu et à des munitions à des fins tout à fait légitimes, y compris l’auto-défense . L’accès des civiles aux armes légères n’est pas responsable pour la plupart des décès; mais il s’agit plutôt de l’utilisation et du commerce des armes par les gouvernements dans des opérations état-terrorisme contre leur propre peuple.
L’Association Canadienne pour les Armes à Feu (NFA) recommande que les contrôles sur les armes légères et de petit calibre se limitent seulement aux armes collectives possédées ou vendues par les états-nations – et non aux armes à feu individuelles détenues par des civils. Les droits et les biens des Canadiens, et ceux des entreprises engagées dans le commerce licite des armes à feu et de munitions, y compris le surplus d’armes à feu et de munitions, ne devraient faire l’objet d’un édit ou de contrôles de l’ONU. Nous rejetons également les efforts de l’ONU concernant les munitions – et notamment le marquage qui au-delà du calibre, de la date, et du fabricant serait excessif; il est déraisonnable, inutile et irresponsable pour l’ONU de mentionner les munitions.
Permettre aux civils de posséder des armes légères, revient à leur donner la possibilité de se défendre contre une agression. Ce droit naturel à la légitime défense est particulièrement important dans le cas d’agitations, ou dans les cas de crimes commis par l’Etat contre l’humanité, comme en Somalie, Srebrenica et Rwanda. Les gouvernements devraient faire face aux contestations en s’intéressant davantage aux situations économiques, aux différences politiques, et aux questions relevant des droits de l’homme qui contribuent aux mécontentements des gens et leurs besoin pour des changements plutôt que rechercher une solution universelle qui affectera les droits des peuples libres de posséder et d’utiliser des armes à feu.
Pour ces raisons, la NFA recommande fortement que le Canada se retire du Programme d’action (PoA) sur les armes légères et déclare explicitement que les normes internationales de contrôle des armes légères (ISACS) n’aient aucun statut juridique. L’ONU devrait envisager d’employer de lourdes sanctions contre les pays qui assassinent et oppriment leur peuple, et même envisager de les expulser de cette illustre instance. Monsieur le Président, merci pour votre attention.